Se réaliser dans son travail, dans sa vie de famille, dans son couple, Parvenir à se réaliser soi-même.
La quête de l’épanouissement personnel incite nos contemporains à abuser de ce verbe. On lui préférera S’accomplir, S’épanouir, Se développer.
Le 5 avril 2012
Se réaliser dans son travail, dans sa vie de famille, dans son couple, Parvenir à se réaliser soi-même.
La quête de l’épanouissement personnel incite nos contemporains à abuser de ce verbe. On lui préférera S’accomplir, S’épanouir, Se développer.
Le 1 mars 2012
L’emploi transitif de ce verbe doit être strictement limité au domaine de la comptabilité. On abonde un compte, un budget, un fonds, on l’approvisionne en argent, on le crédite.
On évitera tout emploi figuré comme Abonder un dossier, un projet, abonder le débat, pour dire le nourrir, l’enrichir ou, par une image usuelle, l’alimenter.
Le 1 mars 2012
Cette formule, sans être fautive, est aujourd’hui fréquemment employée pour marquer l’approbation ou, simplement, l’assentiment, l’acquiescement.
On l’entend en réponse à une remarque, à une suggestion :
Le bon usage dans de tels cas consiste à employer Oui, Bien sûr, En effet, etc.
Le 2 février 2012
Ces deux termes, que l’on peut rapprocher du verbe Dénier, ne doivent pas être employés l’un pour l’autre.
Déni est un terme de la langue juridique, surtout connu par la locution Déni de justice. Il y a déni de justice quand est refusé ce qui est dû, ce qui est juste. On ne parlera donc pas de Déni de réalité ou de Déni de vérité, alors qu’on veut dire « Négation de la réalité » ou « Négation de la vérité ».
Dénégation désigne le refus d’accepter, d’admettre, de reconnaître, d’avouer ce qui est. On fait un signe de dénégation, on soupçonne quelqu’un malgré ses dénégations.
L’expression Être dans le déni, employé pour dire tout simplement « Nier avec constance » est fautive. La dénégation n’étant ni un état d’esprit, ni un sentiment, on évitera de même Être dans la dénégation.
Le 2 février 2012
L’habitude fautive s’est répandue de dire J’hallucine pour signifier tout simplement que l’on est très étonné ou, pour employer des expressions consacrées, que « l’on n’en croit pas ses yeux ou ses oreilles », que « l’on croit rêver ».
Le verbe halluciner, d’un emploi peu courant, a nécessairement pour sujet un terme désignant une substance aux effets hallucinogènes. La mescaline hallucine ceux qui en font usage (on dira plus couramment qu’elle provoque des hallucinations ou est hallucinogène).
Le 5 janvier 2012
Ce mot s’emploie toujours au pluriel. Désignant d’abord le fait d’aller à l’aventure, il s’utilise aujourd’hui, péjorativement, à propos de manières d’agir, de procéder. Il ne doit pas être pris, par euphémisme ou par prétention, dans le sens d’Erreur dont, malgré une origine commune, il est tout à fait distinct.
Le 5 janvier 2012
Cette expression forgée par Freud doit rester à l’usage des spécialistes. On l’entend trop souvent employée, par un effet de mode, dans des situations où elle n’a pas de nécessité ni de justification.
Le 1 décembre 2011
Au rang des tics de langage figure l’emploi substantivé des participes passés, par lequel on pense créer des notions nouvelles. Il en va ainsi lorsqu’on parle de son vécu et de son ressenti.
Le 1 décembre 2011
Ces deux termes sont indistinctement employés, sans lien avec leur signification réelle, par la langue commerciale et administrative pour baptiser des lieux d’accueil, des magasins, des bureaux, etc.
Le 3 novembre 2011
Ce verbe appartient au vocabulaire des finances et de l’économie. On apure les comptes d’une société, on en établit l’exactitude après vérification. On apure une créance, une dette. On évitera de l’étendre à des emplois figurés, où il peut par ailleurs se confondre avec le verbe Épurer.