Sylviane AGACINSKI

Le prix est destiné à un ouvrage d’éthique : à qui pouvait-il mieux revenir qu’à Sylviane Agacinski, dont, nous dit Hélène Carrère d’Encausse, l’œuvre très riche est entièrement consacrée à une réflexion sur la place de la femme dans la société et sur les implications qu’ont la révolution des mœurs et les mutations techniques dans les relations entre les sexes ? Dans un essai d’une parfaite clarté et avec un grand talent d’écriture, elle réfléchit une nouvelle fois à la question des sexes, croisée ici à la question très actuelle du genre. La partition masculin/féminin, rattachée à une distinction biologique du vivant mâle/femelle dans sa puissance spécifique et conjointe d’engendrer, est très clairement distinguée de la différenciation culturelle et sociale de la virilité et de la féminité. On ne peut « dénaturaliser » les genres et abolir les sexes – et c’est sur quoi insiste Sylviane Agacinski.

Œuvres

2013 Femmes entre sexe et genre